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Nouvelles des foyers en lutte...
Où en est le foyer Edouard Branly ?
(Adoma - Montreuil)
Au début de ce mois de septembre 2024, le comité de résidents a demandé à ses soutiens de préparer une lettre à la direction territoriale d’Adoma.
Cette lettre devait faire part de l’inquiétude du comité à propos des conditions des travaux de reconstruction de leur foyer. En effet, les palissades de séparation mises en place par la société Eiffage laisse des passages de sortie de 1m46 à 1m55, ce qui semble bien insuffisant pour un bâtiment qui accueille jusqu’à 500 personnes les week-ends.
Qui plus est, l’unique sortie vers la rue est un passage piéton de 80 cm de large, le portail à double battant servant à donner accès aux voitures étant bloqué par un lourd cadenas.
Ces conditions d’insécurité ont déjà été explicitées dans une lettre recommandée à la mairie demandant une inspection des services d’hygiène et de salubrité. Cette lettre, envoyée au mois de mai 2024 est restée sans réponse de la part de l’équipe municipale.
En plus des problèmes de sécurité, les résidents sont inquiets à propos de l’avenir de leur restauration collective. En effet, le fonctionnement du restaurant solidaire du foyer n’est garanti que jusqu’à la fin du chantier de la première phase, prévue courant 2025. Après, rien n’est prévu pour la cuisine collective des résidents ou pour la continuité de la restauration solidaire. Là aussi, les résidents demandent le soutien actif de la mairie, mais qui reste silencieux.
Et enfin, Adoma ne semble rien vouloir dépenser pour l’entretien de l’ancien bâtiment, pourtant encore habitée pendant une bonne année. Les fuites se multiplient, les conditions de vie deviennent indignes et dégradantes.
Dans une période où la vie des travailleurs immigrés, les résidents des foyers comme les autres, semble de plus en plus fragilisée dans cette France post-moderne, il nous faut organiser la solidarité active sur Montreuil et ailleurs contre les attaques qu’ils subissent.
Le comité de soutien : comite.soutien.foyer.branly@proton.me
Copaf - Contact : 06 87 61 29 77, copaf@copaf.ouvaton.org
Lisez notre commentaire sur les élections législatives 2024
ICI
Devant la société ADOMA CDC-HABITAT le 19 avril 2024
RASSEMBLEMENT RÉUSSI
RÉSULTATS PAS À LA HAUTEUR
IL FAUT CONTINUER LA MOBILISATION !
NON AU RETOUR DES FOYERS-PRISONS !
Le vendredi 19 avril 2024, un rassemblement de 500 personnes s'est tenu à côté du siège social de la société ADOMA, intégré au groupe CDC Habitat, et avatar de l'iconique constructeur et gestionnaire de Foyers de Travailleurs Immigrés, la Sonacotra.
Soutenue par le Copaf, le DAL, la Coordination des Sans Papiers du 75, Le Collectif des mineurs du Parc de Belleville, la Ligue des Droits de l’Homme 5-13, une coordination de délégués des foyers ADOMA avait appelé à ce rassemblement pour accompagner une délégation composée de 6 personnes, chargée de discuter 5 points qui provoquent la colère des résidents :
1) l'absence de respect des délégués élus et de la parole des comités de résidents qui doivent être concertés sur chaque problème de la vie du foyer ou de la résidence et AVANT toute action judiciaire ;
2) la poursuite d'une campagne d'expulsions massives et qui cible tout résident qui héberge un membre de sa famille ou un proche dans sa chambre. Sont particulièrement visés les vieux retraités, contraints de vivre sur un double espace, en France et au pays pour pouvoir maintenir leurs droits et leurs revenus ;
3) l'absence de respect de la vie privée et notamment du droit de changer sa serrure et de dupliquer sa clef,
l'absence de respect de la vie collective. Il faut la signature de conventions partout permettant aux comités de résidents de gérer la vie collective du foyer en leur donnant un accès libre aux salles polyvalentes ;
4)
la non-intégration des préoccupations des résidents concernés et de leurs élus dans les processus de reconstruction et de transformation des anciens foyers en "résidences sociales" ;
5)
l'absence de transparence sur la facturation de l'eau, arrêt de la facturation abusive d'eau chaude à un tarif plus élevé que le coût de revient de de l'eau froide, tarif spécifié dans les textes législatifs.
Pendant la manifestation, de nombreux délégués de différents foyers ont pris la parole pour expliquer la situation dans leurs foyers. Les représentants des travailleurs immigrés sans papiers ont rappelé la nécessité de régulariser les sans papiers et d’héberger les mineurs. Tous ont insisté sur l’importance de délégués motivés et dynamiques qui travaillent dans l’intérêt de tous. Face aux attaques d’Adoma et des autres gestionnaires, les foyers doivent re-devenir des lieux de lutte et de résistance.
A la sortie de la délégation, Boubou Soumaré a donné le compte rendu des discussions et appelé à la poursuite de la mobilisation. Si la nécessité de discuter systématiquement avec les comités de résidents semble reconnue (à vérifier dans la pratique), il y a eu refus d’infléchir la politique menée par Adoma sur toutes les autres questions.
240419-Rassemblement-Adoma
COPAF,
Contact : 06 87 61 29 77 – copaf@copaf.ouvaton.org
SOUTIEN AUX DÉMARCHES JURIDIQUES
devant le CONSEIL CONSTITUTIONNEL
et la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME
Les débuts de la manifestation du 2 février 2023 devant le foyer.
118 résidents du foyer Boulogne-Billancourt ont été condamnés à l'expulsion en première instance et à la demande d'Adoma
pour avoir participé à une grève de loyers entre 2016 et 2018 contre leur ancien gérant Coallia.
Une de ces condamnations a été confirmée par la Cour d'Appel de Versailles et rien ne laisse penser
que sa réponse aux autres dossiers sera différente. Et 150 autres résidents sont menacés du même sort.
Aujourd'hui des négociations sont en cours pour trouver une solution à l'amiable du conflit ;
les procédures, les appels et leur exécution sont suspendues.
Mais sur le fond, les résidents et leurs avocats sont persuadés que seule une démarche devant
la Cour constitutionnelle, suivie en cas d'échec d'un recours devant la Cour Européen des Droits de l'Homme,
peut enfin ouvrir la porte à une reconnaissance de l'égalité des droits des résidents des foyers
avec les locataires en France.
Ils continuent d'avoir besoin de votre soutien pour couvrir les frais de justice pour une procédure
qui sera longue et complexe.
Le Copaf vient de verser 3000€ aux avocats pour solder les frais du dépôt de la "question préalable de
constitutionnalité" devant la Cours Constitutionnelle. Si cette démarche ne réussit pas, nous saisirons la Cour européenne des droits de l'homme.
Il s'agit de la question de fond qui détermine l'inégalité des droits dont souffrent les résidents des logements-foyers.
Participez à la campagne de financement en envoyant un chèque à l'ordre du COPAF avec mention derrière "soutien au foyer Boulogne".
Nous vous enverrons un reçu.