Au début de ce mois de septembre 2024, le comité de résidents a demandé à ses soutiens de préparer une lettre à la direction territoriale d’Adoma.
Cette lettre devait faire part de l’inquiétude du comité à propos des conditions des travaux de reconstruction de leur foyer. En effet, les palissades de séparation mises en place par la société Eiffage laisse des passages de sortie de 1m46 à 1m55, ce qui semble bien insuffisant pour un bâtiment qui accueille jusqu’à 500 personnes les week-ends.
Qui plus est, l’unique sortie vers la rue est un passage piéton de 80 cm de large, le portail à double battant servant à donner accès aux voitures étant bloqué par un lourd cadenas.
Ces conditions d’insécurité ont déjà été explicitées dans une lettre recommandée à la mairie demandant une inspection des services d’hygiène et de salubrité. Cette lettre, envoyée au mois de mai 2024 est restée sans réponse de la part de l’équipe municipale.
En plus des problèmes de sécurité, les résidents sont inquiets à propos de l’avenir de leur restauration collective. En effet, le fonctionnement du restaurant solidaire du foyer n’est garanti que jusqu’à la fin du chantier de la première phase, prévue courant 2025. Après, rien n’est prévu pour la cuisine collective des résidents ou pour la continuité de la restauration solidaire. Là aussi, les résidents demandent le soutien actif de la mairie, mais qui reste silencieux.
Et enfin, Adoma ne semble rien vouloir dépenser pour l’entretien de l’ancien bâtiment, pourtant encore habitée pendant une bonne année. Les fuites se multiplient, les conditions de vie deviennent indignes et dégradantes.
Dans une période où la vie des travailleurs immigrés, les résidents des foyers comme les autres, semble de plus en plus fragilisée dans cette France post-moderne, il nous faut organiser la solidarité active sur Montreuil et ailleurs contre les attaques qu’ils subissent.
Le comité de soutien : comite.soutien.foyer.branly@proton.me
Copaf - Contact : 06 87 61 29 77, copaf@copaf.ouvaton.org